RDC/Dossier Gisèle Ndaya et son projet de réduction des effectifs à la CSN… : Cadres et Agents attendent l’avis déterminatif de la Ministre des Affaires Sociales …

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Comme annoncé dans notre article paru lundi 30 septembre, le sit-in des cadres et agents de la Caisse de la Solidarité Nationale et Gestion Humanitaire des Catastrophes, CSN-GHC, visés par la décision malsaine prise par madame la Présidente du Conseil d’Administration de la dite Caisse, Gisèle Ndaya, qui ne jure que par une réduction des effectifs au sein de la dite Caisse, a effectivement eu lieu, le même jour.

Le tant attendu sit-in a eu lieu devant l’enclos du cabinet de la ministre des Affaires sociales, Actions Humanitaires et Solidarité nationale, Nathalie Aziza Munana, dans les parages de la  »place Royale ».

À en croire monsieur Donat Engondo Bompama, Directeur des Ressources Humaines de cette Caisse à vocation humanitaire, qui venait d’être réçu par le Directeur de Cabinet de la Ministre en voyage, cette dernière, qui était au parfum de leur arrivée chez elle, leur a promis, par l’entremise de son Dircab, qu’elle se chargera de cette affaire aussitôt après son retour de sa mission.

Foi sur le rendu du.D.R.H.à l’intention de ses collègues, la Ministre a en vue, au regard de ce dossier, une réunion tripartite qui mettra autour d’une même table son Cabinet, le Conseil d’Administration, à la base de cet imbroglio, ainsi que les représentants de ces agents et cadres menacés de licenciement.

 »Dès demain, nous rentrons dans nos bureaux respectifs pour attendre le mot d’ordre de la Ministre qui revient incessamment. Nous pouvons rentrer et on se retrouve demain à la Caisse pour continuer notre travail, dans l’attente des instructions de la Ministre », parole d’assurance de Directeur Donat à l’adresse de ceux avec qui il partage le même état d’âme.

Le Directeur des Ressources Humaines de la CSN-GHC a rassuré ses collègues de ne pas s’agiter sur cette affaire qui s’est mijotée dans l’officine de madame Ndaya et qui, a-t-il souligné, ne sera jamais appliquée, surtout que ça ne bénéficie pas de l’accord de madame la Ministre elle-même à qui revient le seul avis déterminatif.

 »Elle est absente de Kinshasa, mais elle est au courant de ce qui est en train de se passer. Nous avons été avec son Dircab qui nous a tendu une oreille attentive. Donc, il n’y a que dans le mot de la Ministre que nous pouvons placer notre confiance », les a-t-il ragaillardis.

Monsieur Alain Mukoko, qui a accepté de répondre à nos questions en sa qualité de Chef de division en charge de mobilisation des ressources nationales.et locales de la CSN-GHC, a parlé de cette attitude de madame Gisèle Ndaya comme étant un abus d’autorité doublé de dérives administratives, qui vont jusqu’à l’encontre de la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, dont l’un des axes prioritaires est de résorber tant soit peu le chômage à travers la République Démocratique du Congo.

Pendant ce temps, madame Gisèle cache en dessous de sa carte son malveillant dessein de remplacer ces agents et cadres qu’elle compte mettre à la porte, sans aucune raison valable, par, entre autres, les membres de sa famille, ses amis et ses connaissances.

C’est ce qu’a révélé monsieur le Chef de division en charge de mobilisation des ressources nationales et locales, poste qu’il risque de perdre si rien n’est fait.

 »Madame la P.C.A. veut tout chambouler dans le seul but de vouloir positionner les siens à la place de nous autres, avec comme corollaire : renvoyer au moins plus de 500 employés au chômage et, cela, à l’encontre de la vision du Chef de l’État », a-t-il souligné.

Alain Mukoko a parlé de cette attitude de madame Giselle Ndaya comme visant, noir sur blanc, à fragiliser ou voire à discréditer le pouvoir du Chef de l’État.

 »Voilà pourquoi, forts de nos droits nous reconnus par la Constitution, nous sommes venus devant notre ministre de tutelle, la ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale, madame Aziza Munana, pour faire savoir notre mécontentement face à cette façon de faire de madame la P.C.A. qui a agi de manière cavalière et sans tenir compte ni de la hiérarchie ni de la voix du peuple », parole pleine de colère de l’homme en charge de la mobilisation des ressources nationales et locales de la Caisse de la Solidarité Nationale et de Gestion Humanitaire des Catastrophes.

C’est dans le même ordre des choses qu’il a trouvé des mots pour féliciter son Directeur Général, monsieur Raymond Bongole, pour son soutien à leur intention ainsi que pour son auto-alignement dans la vision du Chef de l’État ci-haut évoquée.

 »Notre Directeur Général est en train de mettre en application la vision du Chef de l’État et il est en train de militer nuit et jour pour que la CSN aille toujours de l’avant. Il a beaucoup donné et il veut coûte que coûte le rayonnement de cette caisse ».

Alain Mukoko prie à cet effet le Chef de l’État de bien vouloir réitérer sa confiance en son Directeur Général qui tient avec assurance et précaution la Caisse de la Solidarité Nationale et de Gestion Humanitaire des Catastrophes.

 »Il est là pour appliquer à la lettre la vision et la politique du Chef de l’État en matière de gestion humanitaire des catastrophes », a-t-il soutenu à juste raison.

Ci-dessous l’extrait du mémorandum qu’ils ont été remettre à madame la ministre des Affaires sociales…, par son Dircab interposé :

 »Excellence madame la Ministre, point n’est besoin de conclure que ces agitations et agissements de la PCA et de quelques mandataires qu’elle a instrumentalisés sont contre-productifs pour la CSN-GHC et vont à l’encontre de la vision du Chef de l’État, dont le pilier sur la création et la préservation des emplois démeure parmi les six axes prioritaires de son second mandat ».

Voilà pourquoi ils estiment qu’il est important pour l’intérêt de la Caisse de la Solidarité Nationale…, en sa qualité d’outil de mobilisation des ressources pour la réalisation de la politique humanitaire, que madame la Ministre puisse d’office déclarer nulle et non avenue cette décision arbitraire initiée par la tant déplorée madame la PCA.

Saint-Germain Ebengo

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